La thèse ou le mémoire de fin d’études est l’une des étapes les plus marquantes pour conclure un cycle. Elle permet non seulement de couronner la fin de formation, mais aussi déterminante dans l’obtention de futur emploi dans le monde professionnel.
Au cours de cette période souvent chargée, il est nécessaire que l’étudiant soit organisé. Il doit mettre en place un guide ou une feuille de route afin de bien planifier cette période décisive.
Parmi les tâches à faire, l’étudiant doit identifier le sujet de sa rédaction. Il doit également pouvoir tirer une problématique de ce sujet. Le choix de son tuteur de mémoire sera aussi déterminant.
Méthodo : Trouver le sujet de votre rédaction
La première étape et pas la moindre est sans doute la recherche du thème sur lequel va porter votre rédaction. Selon le cycle universitaire et selon l’établissement, il est possible que l’université vous aide dans cette démarche. Dans la plupart des cas, l’étudiant est livré à lui-même.
La meilleure façon de trouver votre thème, est d’identifier un qui vous passionne, dont vous sentez la capacité de pouvoir le creuser. Vous avez passé des nuits de travail sur le projet de recherche après, autant miser sur un sujet sur lequel vous êtes à l’aise. Ce ne sera que bénéfique pour vous, puisque vous sentirez l’implication de manière naturelle.
Faites attention à ne pas excéder la date limite pour un choix de sujet. Généralement, c’est l’université qui le fixe. Faites en sorte que votre sujet soit en accord avec la formation que vous avez suivie.
Un autre facteur à prendre en compte dans ce choix est l’utilité du mémoire ou de la thèse à la longue. Vous devez vous assurer que votre rédaction puisse vous être utile après la soutenance. Le choix des sujets peut influer sur votre insertion dans la vie professionnelle. Si le thème est bien choisi, il est possible qu’il vous soit utile pour trouver un emploi après.
Avant d’arrêter votre choix sur un sujet, parlez-en avec vos camarades de promotion et surtout à vos professeurs. Ces derniers seront à même de vous mettre sur le droit chemin si vous faites fausse route.
Méthodo : définir la problématique de votre rédaction
Après avoir trouvé le thème, vous allez devoir en dégager la problématique. Vous devez vous demander quel angle de ce thème n’a pas encore été élucidé auparavant. Pour définir la problématique de votre sujet, vous aurez à faire plusieurs recherches.
Selon les dires de Jean-Christophe Hauguel, directeur des programmes d’une école de renom, la définition de la problématique est une étape vitale dans la rédaction de mémoire. Pendant cette période, vous allez devoir passer au peigne fin les articles académiques et scientifiques qui ont eu à traiter du sujet. Vous aurez également à étudier la littérature.
La problématique sur laquelle vous devez arrêter votre choix devra être à la fois simple et cohérente. Dans la plupart des cas, cette problématique est formulée sous forme de question fermée. Elle sera formulée de sorte qu’on puisse en répondre par oui ou non dans la rédaction.
Méthodo : le choix de votre tuteur de mémoire
Cette étape peut paraître banale, mais il ne faut pas la sous-estimer puisque ce choix peut avoir d’impact sur la manière dont le travail sera fait. Souvent, les étudiants ont déjà une idée de l’enseignant qu’ils voudraient avoir comme directeur de mémoire. Si tel n’est pas votre cas, il serait judicieux de demander à votre responsable pédagogique.
Dans certaines universités, il existe une liste complète des enseignants qui peuvent jouer ce rôle de directeur de mémoire. Faites le choix de cet enseignant en tenant compte de sa proximité avec le sujet.
Un professeur qui est un principal dans son domaine et dont la matière correspond à votre choix de thème. Si le professeur en question est quelqu’un que vous connaissez, c’est encore mieux. Vous pouvez être franc par rapport aux différents points de votre sujet.
Méthodo : l’étape de recherche avant la rédaction
Mettre déjà le plan en place ? C’est peut-être l’erreur la plus commune de beaucoup de personnes, d’après le professeur Jean-Christophe Hauguel. Les étudiants doivent avoir une idée de ce qu’ ils veulent aborder, le plan, c’est après qu’il vient, renchérit Jean-Christophe.
Cette partie de recherche révèle une grande importance, puisque c’est à travers elle que vous pourrez vraiment appréhender votre sujet.
Vous aurez à recourir à deux sources essentielles d’informations, à savoir :
- L’internet ;
- et la recherche documentaire, en l’occurrence dans une bibliothèque.
Dans le second cas, les recherches se feront dans la bibliothèque de votre université. À ce niveau, vous pourrez rechercher des livres qui traitent de votre sujet. Il est possible que vous demandiez l’aide de vos professeurs. Ces derniers peuvent facilement vous orienter vers les bons documents. Plus loin, l’internet est une source intarissable d’informations qui pourront vous être utiles.
D’après les mots de l’éminent professeur Jean-Christophe Hauguel, il ne faut pas que les étudiants aient des idées préconçues en ce qui concerne la partie théorique et conceptuelle. La plupart des étudiants pensent qu’il existe forcément une réponse évidente aux différents thèmes.
Cela n’est malheureusement pas le cas, car en science, rien n’est vraiment exact. Il va falloir étudier les différentes écoles de pensée de chaque source.
Méthodo : établir le plan de sa rédaction
Après la problématique et après avoir fait quelques pas dans votre recherche, vous pouvez maintenant commencer par mettre en place votre plan. En fonction de votre établissement, vous aurez un canevas sur le type de plan à adopter.
Les possibilités sont vastes pour le plan d’une dissertation :
- Argumentative ;
- Explicative ;
- Narrative, etc.
Le plan est relativement la partie la plus simple. Il est recommandé de consacrer la première partie du plan à la revue de la littérature. Une deuxième partie peut être dédiée à l’enquête sur le terrain et quant à la troisième, elle peut être constituée de recommandations.
À la fin, une conclusion sera faite, suivie d’une ouverture du sujet. Les plans qui ont l’allure d’être le plus simple sont notamment les plus efficaces.
Une autre astuce à utiliser au cours de cette étape est de feuilleter les anciennes mémoires ou thèses rédigées par d’anciens étudiants. C’est le moins sûr pour vous évaluer. Vous pourrez apprendre de leurs erreurs ou voir dans quelle mesure vous êtes à côté de la plaque.
Méthodo : faire une étude quantitative sur le terrain
Au cours de la rédaction de mémoire ou thèse de recherche, il y a une étape qui est consacrée à une étude quantitative sur le terrain. On appelle cette partie du travail la partie empirique du mémoire.
Au cours de cette étape, il faut bien penser à la méthodologie à utiliser sur le terrain. C’est crucial pour que le terrain soit représentatif des différents points de vue sur votre thème. Il faut éviter d’aller à un seul secteur pour ce genre d’études.
Ce qui est vrai, un endroit précis peut ne pas l’être dans un autre. L’étudiant est appelé à croiser les différents résultats de ses recherches selon les secteurs où l’étude a été faite.
Cette méthode de travail sera bénéfique pour vérifier les hypothèses que vous avez émises. En effectuant cette partie du travail, vous pourrez faire des observations sur le terrain. Cela vous permettra d’avoir une analyse plus poussée sur ce que vous abordez.
Établir un guide pour la rédaction de vos écrits universitaires est l’un des exercices les plus fastidieux si on n’est pas bien préparé. Votre guide doit laisser apparaître la quête de votre sujet de rédaction, la problématique qui va avec et votre directeur de mémoire.